Le président de la chambre de commerce du sud, Pierre Léger, demande au chef de l’état de permettre à Michèle Pierre Louis de former son équipe invitant cette dernière à s’armer de courage pour s’imposer. » Le premier ministre est responsable par devant le parlement », dit-il qualifiant l’attitude du président Préval d’asphyxiant. M. Léger croit que si des ministres décriés sont intégrés dans le prochain gouvernement ceci constituera une entrave. » Le ministre Verella ne fait pas son travail il ne doit pas conserver son poste au TPTC », ajoute t-il.Le président de la chambre de commerce du Nord, Malherbe Dorvil est du même avis et croit que Mme Pierre Louis doit avoir la latitude de former une équipe qui s’inscrit dans logique de sa vision. » Les ministres doivent répondre de leurs actes par devant le parlement », explique t-il.Malherbe Dorvil soutient que la crise influence négativement les activités économiques faisant remarquer faisant remarquer qu’un gouvernement doit proposer un plan d’action pour les deux prochaines années.De plus, Pierre Léger soutient que la situation socioéconomique s’est détériorée au cours de ces 4 derniers mois. » Il y a une misère endémique à quelques semaines de la rentrée scolaire », dit-il.Le président de la chambre de commerce du sud dit craindre de nouvelles manifestations contre la faim appelant les autorités à trouver des solutions urgentes. » La pauvreté déshumanise et engendre des rebelles », déclare M. Léger pour qui le gouvernement n’a rien fait pour encourager l’arrivée des investisseurs étrangers. » Voila 12 ans que je me démène pour le port du sud et récemment j’ai reçu une convention saucissonnée », explique t-il. » Le drame du pays est l’absence d’emploi et les autorités ne semblent pas intéressés aux outils pour la création d’emploi », argue t-il.Selon le président de la chambre de commerce du sud, le pays ne peut pas bénéficier pleinement de la loi Hope 2 parce qu’il n’existe pas d’infrastructure dans les villes de province. » Le pays n’est pas pauvre mais on nage dans un océan de pauvreté mental », ajoute t-il.
Des hommes d’affaires souhaitent la fin de la crise
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