Le président de la Fusion, Victor Benoît, qualifie d’illégal et d’arbitraire la décision des autorités électorales et gouvernementales de considérer comme vacant le poste occupé par le sénateur Boulos. » Il s’agit d’un excès de pouvoir « , insiste M. Benoît rappelant que le chef de l’état n’est pas une juridiction de jugement.Il annonce que la Fusion est sur le point d’intenter une action en justice contre le gouvernement.Plusieurs personnalités politiques font montre de prudence dans le dossier du sénateur Rudolph Boulos dont le siège est officiellement considéré comme vacant.Le président du sénat, Kelly C. Bastien, se réjouit de la publication de l’arrêté présidentiel convoquant le peuple en ses comices, mettant l’accent sur la nécessité pour que le sénat fonctionne normalement.Sur le dossier de Boulos, le président du sénat regrette que les autorités électorales aient pris une décision sans attendre l’avis du grand corps. » Le dossier de Boulos sera soulevé en assemblée « , avertit le président du grand corps. De son coté, le sénateur Youri Latortue, président de la commission qui avait recommandé la mise à l’écart de Boulos, réclame la publication du verdict du tribunal électoral. » Nous avions compris que la commission parlementaire n’est pas une juridiction de jugement », dit-il rappelant que le tribunal de Fort Liberté avait été saisi du dossier. » Nous attendons la décision des autorités judiciaires », lance le parlementaire qui veut être respectueux des principes établis. Le sénateur Latortue met l’accent sur la nécessité de respecter les procédures prévues par le tribunal électoral soulignant que le sénateur Boulos pourra toujours exercer un recours. Interrogé sur cette affaire le directeur de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Rosny Desroches, signale que le dossier de la double nationalité ou non de Boulos n’a pas été traité par les autorités judiciaire et législative. Toutefois il salue la publication de l’arrêté convoquant le peuple en ses comices. » Plusieurs acteurs avaient manifesté des préoccupations pour le fonctionnement des institutions avant la publication de l’arrêté », argue t-il.
Des interrogations persistent sur le dossier de Rudolph Boulos
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