Des interrogations sur la proposition haïtienne au sommet de l’AEC

Des associations oeuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement auraient été tenues à l’écart du processus d’élaboration de la proposition haïtienne au sommet de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC).Tout en qualifiant de malheureux l’attitude du ministère de l’environnement, l’un des responsables de la Fondation Seguin, Yves André Wainright, fait remarquer qu’en raison de l’ampleur des défis l’implication de la société civile est indispensable. » Nous avons appris dans les medias qu’il était question de changement climatique et de protection de la mer des caraïbes », déplore M. Wainright signalant que le gouvernement haïtien n’a pas la crédibilité pour mobiliser les ressources financières nécessaires pour faire face à ces défis.  » Quand les autorités voudront changer de cap et impulser un changement réel au pays nous serons à leur coté », a martelé M. Wainright. Cette mise au point est intervenue alors que le ministre haïtien des affaires étrangères, Alrich Nicolas, avait évoqué une éventuelle implication des organisations oeuvrant dans le secteur de l’environnement dans l’élaboration de la proposition haïtienne au sommet de l’AEC.Tout en soulignant que le sommet n’était pas ouvert aux associations, M. Nicolas soutient qu’a travers les ministères de l’environnement et de l’intérieur, qui ont eu une présence importante dans la conduite de la conférence, ces organisations ont été contactées. Par ailleurs, d’autres thèmes tels la migration et le trafic de la drogue ont été également traités par les participants au sommet de l’AEC. » Ces thèmes ont été traités lors des rencontres bilatérales formelles », explique M. Nicolas faisant remarquer que la présidence colombienne entend accorder une plus grande attention à ces dossiers.

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