Le représentant du secrétaire général de l’Onu en Haïti, Juan Gabriel Valdes, accuse des dirigeants politiques d’être mêlés au climat d’insécurité qui sévit à la capitale. Lors d’une intervention, le jeudi 9 juin 2005, le chef de la Minustah a révélé que certains responsables politiques qui participent à des réunions pour la tenue d’élections démocratiques prennent part également à des rencontres de planification des violences. Juan Gabriel Valdes poursuit que ces dirigeants de partis entreprennent des actions contre la Minustah et la PNH. M. Valdes menace de porter l’affaire par devant le gouvernement et de traduire en justice ces responsables politiques au cas où ils poursuivraient leurs activités. Le diplomate chilien fait savoir à ces dirigeants politiques que leur initiative est vouée à l’échec. Les propos du représentant du secrétaire général de l’Onu surviennent à un moment où des partis réclament la démission du gouvernement du Premier ministre Gérard Latortue incapable, selon eux, de juguler l’insécurité qui sévit à Port-au-Prince. Les déclarations de M.Valdes ont jeté un froid sur la classe politique. Des dirigeants politiques tels Paul Denis (OPL), Micha Gaillard ( Fusion), Evans Paul (KID) demandent à Juan Gabriel Valdes de révéler le nom des responsables politiques impliqués dans la violence. Car, selon eux, de tels propos risquent de jeter le discrédit sur l’ensemble de la classe politique.
Des leaders politiques impliqués dans la violence ( officiel de l’Onu)
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