Des leaders politiques réclament des actions urgentes du gouvernement

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Des chefs de file de plusieurs partis politiques réclament des actions urgentes du gouvernement face à la cherté de la vie.Le dirigeant principal de l’Action Démocratique pour Bâtir Haïti (Adebha), René Julien, critique le discours du chef de l’état qui se plaint de la situation du pays.M. Julien soutient qu’un élu a pour devoir de trouver les moyens pour changer la situation, rappelant que le devoir du gouvernement est de créer les conditions pour la création d’emploi » Aujourd’hui les haïtiens n’ont aucun pouvoir d’achat », dit-il faisant remarquer que le chômage est la règle dans le pays.Selon René Julien, le gouvernement n’a entrepris aucune action concrète pour améliorer les conditions de vies de la population. De son coté, le directeur exécutif de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Rosny Desroches, croit que le gouvernement et le chef de l’état doivent être plus dynamique afin d’établir un partenariat qui permettra aux secteur privé d’obtenir de nouvelles opportunités de l’étranger.Tout en déplorant un manque de vision au niveau de l’équipe gouvernementale, M. Desroches estime qu’il faut a tout prix renforcer le secteur agricole. » Le riz en provenance de l’étranger est très cher, c’est le moment de renforcer la production rizicole », ajoute t-il.Les partis membres du gouvernement réclament eux aussi des actions concrètes pour combattre la cherté de la vie.Le chef de file de l’Union, Chavannes Jeunes, réclame un plan d’action gouvernementale. » Il y a un flou, on a des souhaits au lieu d’un plan d’action », se plaint le pasteur Jeunes.Le porte parole de la Fusion des Sociaux démocrate, Micha Gaillard, invite le gouvernement à définir un programme économique pour la création de richesses.Pour Evans Paul, de l’Alliance, le rôle des autorités est non seulement de dresser des constats mais aussi de proposer des solutions pour augmenter la production nationale. » Il faut définir un agenda pour arriver à une autosuffisance alimentaire », martèle t-il.

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