Des chefs de file de partis politiques apportent leur appui à la proposition du chef de l’état de modifier la constitution, mais réclament en même temps le respect de la procédure constitutionnelle d’amendement.Le porte parole de la Fusion des sociaux-démocrates, Micha Gaillard, est favorable à un nouvel aménagement tout en étant opposé à la formation d’une assemblée constituante. » Nous n’avons pas de problème sur le fonds mais sur la forme », dit-il estimant indispensable le respect de la procédure constitutionnelle.Micha Gaillard fait état de nombreux points qui doivent être modifiés dans la constitution tels la double nationalité, le nombre d’élection, les relations entre la présidence et la primature, les relations entre les collectivités locales et les trois pouvoirs.De son coté, Osner Fevry, exprime ses criantes estimant que le chef de l’état veut changer et remplacer la constitution en dehors de la procédure constitutionnelle.Peut être souhaite t-il créer une commission qui sera chargée d’élaborer une nouvelle constitution « , dit –il tout en admettant que la constitution de 1987 est compliquée. » Cette constitution mérite d’être modifiée « , soutient M. Fevry qui dresse le même constat que le chef de l’état. » Pourquoi trois élections chaque année, pourquoi un deuxième tour », s’interroge M. Fevry qui toutefois rappelle qu’il faut respecter la constitution qui est un symbole de la démocratie.Lundi dernier, le chef de l’état avait, une nouvelle fois, indiqué qu’il faut modifier la constitution selon lui trop compliquée.La constitution doit être l’objet de sérieuses réflexions estime M. Préval qui toutefois s’engage à respecter et à faire respecter la loi mère.Soulignant qu’il a émis son opinion personnelle, René Préval précise que la » constitution est compliquée, est une source d’instabilité et entraîne de lourdes dépenses pour l’organisation des élections.Le chef de l’état a fait ces commentaires quelques jours après que l’historien Claude Moise, eut transmis son rapport suite aux consultations avec les représentants des différents secteurs de la vie nationale sur les possibilités de modifier la constitution de 1987.
Des leaders politiques réclament le respect de la procédure d’amendement de la constitution
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