
Un climat de tension a régné dans la capitale haïtienne hier à l’occasion de la comparution de l’opposant politique, André Michel au Parquet.Des barricades de pneus enflammés et des jets de pierres ont été utilisés par les manifestants notamment au champ de Mars, non loin du commissariat de Port-au-Prince où était détenu le juriste. Les manifestants rassemblés devant le Parquet ont dénoncé le comportement du commissaire du gouvernement, Francisco René. » On doit arrêter M. René », ont-ils scandé.La foule était relayée dans le Palais de justice par de nombreux avocats déterminés à empêcher l’incarcération de M. Michel. Lorsque des parlementaires ont pu aider M. Michel à sortir du bureau du Bâtonnier, des manifestants se sont rendus devant le Parlement afin de témoigner leur appui à l’un des opposants farouche au régime.Certains d’entre eux ont fait valoir qu’ils résident à Carrefour, lieu de résidence de M. Michel. Entre temps, des étudiants de l’Ethnologie et de l’école Normale ont réalisé des mouvements pour réclamer la libération du chef de file du groupe 77.Les policiers haïtiens supportés par la Minustah se sont déployés devant la faculté d’Ethnologie. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour contrer le mouvement des étudiants de l’Université d’état d’Haïti. Par ailleurs, des élèves du lycée Fritz Pierre Louis sont descendus dans les rues pour réclamer la démission de leur directeur. Des pare-brises de plusieurs véhicules ont été cassés au centre ville lors de ces manifestations liées au mouvement de protestation contre l’arrestation de M. André Michel. LLM / radio Métropole Haïti