Des manifestations anti gouvernementales ont été réalisées dans plusieurs villes haïtiennes hier 11 novembre dans le cadre de la mobilisation de l’opposition contre les résultats préliminaires du scrutin présidentiel. Au Cap Haïtien (Nord), les manifestants ont réclamé l’épuration du scrutin du 25 octobre et la libération des militants appréhendés la semaine écoulée.Ils soutiennent que ces prisonniers politiques doivent être remis en liberté dans le meilleur délai. Les dirigeants de plusieurs partis politiques de l’opposition ont mis en place une nouvelle organisation dénommée regroupement des structures populaires progressistes.La manifestation a été dispersée par les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène. Aux Gonaïves (Artibonite) les manifestants ont réclamé le retrait des résultats préliminaires qui ne correspondent pas au vote populaire. Les partis politiques de l’opposition ont défilé dans les rues de la cité de l’indépendance assurant que ceci ne représente qu’un avertissement au chef de l’état. A Petit Goave (Ouest) une manifestation hostile au gouvernement et au PHTK a été réalisée dans les différentes artères de la ville.Ils réclament l’exclusion de Jovenel Moise pour fraude électorale et annoncent la poursuite de la mobilisation Les militants des partis politiques Lapeh, Pitit Dessalines, Fanmi Lavalas et Renmen Haïti ont réalisé également une manifestation à Miragoane (Nippes).Ils réclament la formation d’une commission d’enquête pour un nouveau comptage des votes et l’exclusion du candidat ayant bénéficié des fraudes massives.Ce coup d’état électoral ne passera pas, a lancé un leader du mouvement. D’autres manifestations notamment à Anse-a-Veau ont été réalisé par des militants de Vérité qui dénoncent les résultats préliminaires des législatives. LLM / radio Métropole Haïti