Des membres de la société civile condamnent les violences recensées à Port-au-Prince

Des responsables d’organisations de défenses des droits humains dénoncent les actes de violence commis dans la capitale haïtienne mercredi par des individus armés et encagoulés se réclamant de la police. Joints au téléphone par Radio Métropole ce jeudi, Antonal Mortimé co-fondateur du Collectif Défenseurs Plus, Pierre Espérance directeur exécutif du RNDDH et Me Gédéon Jean, directeur exécutif du CARDH ont déploré de tels comportements qui ne sont pas dignes de policiers. Admettant que leurs revendications sont justes, ces militants en faveur des droits humains exhortent les autorités à gérer ce dossier par le dialogue et non dans la confrontation. De son coté le protecteur du citoyen maître Renan Hédouville appelle les autorités à engager des d’intermédiaire entre les acteurs pour favoriser un retour à la normale. Il juge que la création d’une commission d’évaluation des besoins de la PNH par le haut commandement de l’institution est un premier pas valable. Maître Montferrier Dorval encourage les autorités à entendre l’appel de détresse lancé par les policiers et à reconnaitre leur droit à se syndiquer. Selon lui ce droit est reconnu par la constitution mais il est distinct du droit de grève. S’adressant aux autorités, le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port au Prince leur demande d’œuvrer en faveur d’une restauration de l’ordre et de l’apaisement. EJ/Radio Métropole Haïti

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