Des membres d’OP paralysent le fonctionnement de la Téléco pour protester contre la mise à pied du directeur administratif

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Une situation de tension règne au siège central de la Compagnie Téléphonique (Téléco), à Pont Morin, depuis l’ entrée en fonction du nouveau directeur général, le mardi 24 juin 2003 . Les membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas , employés de l’entreprise, n’apprécient pas le discours de l’ingénieur Alphonse Inévil qui dit privilégier la technique au dépend de la politique. Le discours de M. Inévil avait, en effet, retenu l’attention de bon nombre de gens présents à la cérémonie de son installation comme nouveau directeur général de la Téléco. Les membres d’OP, employés de la Téléco, n’ont pas apprécié les déclarations de l’ingénieur Inévil. Ils ont proféré des menaces contre lui et ont piqué une colère après la révocation du directeur administratif Reynald François. Ce dernier est perçu par les OP Lavalas comme « quelqu’un de bien » et ils invitent le Chef de l’Etat à se pencher sur la question. Les OP qui n’entendent pas lâcher prise annoncent qu’ils vont pousuivre la mobilisation jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Un bras de fer est donc engagé entre la nouvelle direction de la Téléco et les OP emmenées Paul Raymond et René Civil, deux influents militants Lavalas. Afin d’assurer la sécurité de l’entreprise, eu égard à cette situation de tension, une équipe du Corps de Maintien d’Ordre (CIMO) est postée devant le siège central de la compagnie téléphonique. Environ une semaine depuis qu’il est aux commandes de l’institution, Alphonse Inévil a déjà fort à faire avec les puissantes Organisations Populaires Lavalas.

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