Des militaires démobilisés occupent des anciennes casernes des FAD’H

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Plusieurs militaires démobilisés ont investi pacifiquement des édifices publiques à Ouanaminte et au Cap Haïtien dans l’après midi du mardi 29 juillet 2008.A Ouanaminthe plus de 80 militaires démobilisés portant leurs uniformes traditionnels, et certains des armes occupent un édifice vétuste qui abritait jadis la caserne de la ville.Dans le même temps au Cap Haïtien plus d’une centaine de militaires ont investi le local de l’ancienne prison civile.Dans les deux villes les militaires démobilisés ont bénéficié de l’appui de la population.Des groupes de curieux applaudissent certains déplacements de ces militaires qui se déclarent disposé à contribuer au rétablissement d’un climat sécuritaire dans le pays.Milot Laguerre, sergent des FAD’H qui se présente comme le commandant du groupe indique que le rétablissement des forces armées d’Haïti (FAD’H) et le paiement de 14 mois d’arriérés de salaire sont les principales revendications des militaires. » Nous sommes ici en application de la constitution si elle est abolie nous abandonnerons le local », insiste le sergent Laguerre qui n’a pas voulu préciser le nombre de militaires présent dans l’ancien caserne.Les autorités policières du Cap Haïtien et les casques bleus ont mis du temps a réagir.Au début de la soirée, les casques bleus chiliens appuyés par des blindés avaient encerclé le local où les militaires démobilisés s’étaient réfugiés.Jusqu’à 9 heures du soir, les militaires étaient toujours présents dans le local en dépit des négociations avec les autorités policières.

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