Des militants lavalas se mobilisent en faveur d’Aristide

Plusieurs dizaines de militants lavalas ont relancé la mobilisation au lendemain de la mesure d’assignation a résidence décidée à l’encontre de l’ex président Jean Bertrand Aristide.Rassemblés devant la résidence de l’ex président les militants ont repris les sit in visant à empêcher l’arrestation de M. Aristide. Dénonçant des persécutions politiques les lavalassiens assimilent les décisions du juge Lamarre Bellizaire à une instrumentalisation de la justice.Ils annoncent que leur mouvement prendra une forme violente si les forces de l’ordre exécutent le mandat d’amener. Aucun agent de l’Apena et de la DCPJ n’était remarqué devant la résidence de l’ex président à Tabarre hier.Jusqu’à hier mercredi, Mario Joseph, l’un des avocats de l’ex président d’Aristide avait indiqué n’être pas au courant de l’ordonnance du juge instructeur. Il envisage de vérifier si le magistrat dispose dans le code d’instruction criminelle de provision légale pour la mesure d’assignation a résidence. Le juriste Patrick Laurent soutient que le code d’instruction criminelle n’indique pas si un juge peut placer une personne en résidence surveillée.Il signale que l’assignation à résidence figure uniquement dans le code pénal et peut être adoptée en cas de crime ou de délit correctionnel. C’est également l’avis de Camille Leblanc. Il souligne que cette décision est du ressort d’un tribunal correctionnel. L’assignation à résidence a été décidée par le juge Bellizaire, 48 heures après un entretien avec le chef de la police.Le magistrat avait réclamé des explications sur l’incapacité des forces de l’ordre à appréhender l’ex chef d’état. LLM / radio Métropole Haïti

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