Ce jeudi 6 février 2020 les principaux acteurs politiques haïtiens lancent le second round de la conférence politique réalisée par le comité haitien d’initiative patriotique (Chip). Les débats, réalisés sans la présence des représentants de la communauté internationale, seront houleux entre des dirigeants politiques intransigeants.La Présidence n’entend pas perdre du terrain sur les deux principaux thèmes que sont le mandat du chef de l’état et la formation du gouvernement.M. Guychard Doré, conseiller du président Moïse, a expliqué qu’une réduction du mandat du président n’est pas envisagé.La réduction d’une année du mandat et l’octroi de la Primature sont les deux principales revendications de l’opposition modérée.Des séances de travail entre les dirigeants des partis politiques modérés ont eu lieu en début de semaine. Il s’agissait d’harmoniser les points de vue afin de faire front commun face à la Présidence et aux partis alliés.Docteur Gerard Evans Beaubrun, dirigeant du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) croit qu’un accord est possible.Il recommande la poursuite des négociations en cas d’échec de ce nouveau round.Il plaide également pour l’inclusion des leaders de l’opposition radicale dans un large consensus national pour s’attaquer aux grands défis économiques et sociaux. LLM / radio Métropole Haïti
Des négociations politiques inter-haïtiennes ardues
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