Des organisations de défense des droits humains réclament justice pour le couple Dorsainvil

Des organisations de défense des droits humains dont la POHDH, le MPDP etle RNDDH, ont organisé ce mardi, à l’angle de l’Avenue Martin Luther Kings et Rue Bois Patate, un sit-in, afin de réclamer justice pour Daniel Dorsainvil et sa femme Girldy Larêche, lâchement assassinés, le 8 février dernier. Ce sit-in organisé sur les lieux du crime, a été initié par la Plateforme des Organisations des Droits Humains (POHDH) et le Mouvement Patriotique Démocratiqueet Populaire (MPDP), dans le but demarquer les deux mois du double assassinat du coordonnateur de la POHDH et son épouse. « justis pou Daniel Dorsainvil ak madanm li Girldy Lareche », « jistis pou tout lot moun ki tonbe anba ensekirite pwograme a »,  » jistis, nou bezwen jistis », sont autant de slogans qu’on pouvait lire sur des pancartes. Les protestataires réclament une fois de plus que justice soit rendue aux victimes. « Trop de sang a coulé », disent-ils. Il faut que le train de l’insécurité s’arrête. Le secrétaire exécutif de la (POHDH), Antonal Mortimé, a dit regretter que la justice soit aussi lente. Il faut finir avec cette société de l’impunité, estime-t-il. Il en profite, par ailleurs, pour demanderjustice pour tous ceux qui sont assassinés dans les mêmes circonstances que les Dorsainvil dont Jean Dominique, Jean-Claude Louissaint, Jacques Roche, Brignol Lindor. De son côté, Pierre Esperance, Coordonnateur du Réseau National de Défense des Droits Humains(RNDDH), a dénoncé avec véhémence l’impunité qui s’installe comme « pratiques évidentes » dans le pays. Il a pointé du doigt le gouvernement en place qui, selon lui, empêche l’avancement du dossier, en rappelant que l’ex secrétaire d’Etat à la sécurité Publique, actuellement ministre de l’Intérieur avait banalisé le crime lorsqu’il a déclaré que c’est un braquage. Ce qui fait dire à M. Esperance que le gouvernement avait donc donné les résultats de l’enquête. M. Esperance, invite le parquet de Port-au-Prince à faire son travail, afin que la société haïtienne puisse connaitre les vrais auteursintellectuel et matériel de ce meurtre. Suite à une plainte déposée au Parquet par la famille des victimes, la police avait indiqué que l’enquête progresse. Cinq(5) présumés suspects ont été appréhendés et une trentaine d’autres qui seraient liés de près ou de loin dans ce crime qui révolte la conscience étaient supposé activement recherchés par la police. Deux mois après, rien de concret n’a été dit sur le dossier, même les membres de la famille des victimes n’ont pas été entendus. MJ/Radio Métropole

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