Des organisations marcheront contre le gaspillage des fonds publics le 7 août prochain

Des organisations de droits humains et de la société civile dénoncent le gaspillage des fonds public par le Parlement. En conférence de presse ce mardi, les responsables du CARDH, de la POHDH, de la CEJILAP entre autres ont exprimé leur préoccupation par rapport aux privilèges dont jouissent les parlementaires alors que des millions de personnes croupissent dans la misère. Pour dire NON à cette réalité, des représentants de ces différentes organisations annoncent une marche citoyenne pour le 7 Aout prochain pour exiger des redditions de comptes. Des organisations haïtiennes digèrent mal que des parlementaires jouissent de nombreux privilèges alors qu’une bonne partie de la population croupit dans la misère. Non au gaspillage, non à la corruption, non au clientélisme : c’est l’essentiel du message de ces organisations de défense des droits humains et de la société civile. Le récent duel médiatique mettant aux prises le président du sénat, Joseph Lambert et l’ancien questeur du grand corps, Ricard Pierre, a permis à ces organismes de se faire une idée des montants exorbitants dont sont dépositaires des hauts dignitaires de l’état ainsi que des prêts accordés à des entrepreneurs du secteur privé. 7,280.000 de gourdes pour la résidence du président du sénat de la République, pour une durée de huit mois ; 250.000 gourdes par mois pour loger les sénateurs ; 5.000 dollars américains par mois pour loger les ministres et directeurs généraux. Au regard de ces chiffres, ces organisations estiment qu’il n’est pas étonnant que la population n’ait plus confiance en les dirigeants du pays. Services indisponibles, ressources insuffisantes : c’est encore la population qui en fait les frais, déplorent le CARDH, la POHDH, la CEJILAP entre autres qui parlent de conséquences néfastes Notons que la marche prévue par ces organisations a un parcours bien défini. Elle partira de la place Dessalines au champ de mars passant par la cour supérieure des comptes, le ministère de la planification, le palais national, le parquet de P-au-P pour aboutir devant les locaux du parlement. GEA/Radio Métropole Haïti

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