
Le secrétaire exécutif de la Plate forme des Organisations Haïtiennes de Défenses des Droits Humains, Anthonal Mortimé dénonce la multiplication des cas d’incendie dans les camps d’hébergement de la capitale. « Place Mozole, Camps Kozmabi, Toussaint Louverture, camps Maya, République Argentine, autant de sites qui ont été incendiés depuis le début du mois de février » a déclaré le directeur exécutif de la POHDH. Ce dernier dénonce le silence des autorités sur ce dossier et demande au commissaire du gouvernement de mettre l’action publique en mouvement contre ces actes qu’il juge criminels. Une situation qui inquiète également le collectif des organisations de défenses des droits aux logements qui rappelle à l’état haïtien l’obligation qui lui est faite de garantir le droit a la vie et a la sécurité à chaque Haïtien, conformément au vœu de la constitution de 1987. Notons qu’au moins 3 personnes sont mortes lors de ces incendies dont l’origine demeure mystérieuse et qui ont déjà ravagé des centaines d’abris provisoires dans plusieurs camps de la capitale. EJ/Radio Métropole Haïti