Plus d’une dizaine d’organisations impliquées dans la défense des droits des réfugiés appellent les autorités haïtiennes et dominicaine à oeuvrer en vue de résoudre la crise des rapatriés.A l’issue de leur 5 eme rencontre binationale ces organisations regroupées au sein de la commission de concertation haitiano dominicaine ont préconisé des actions conjointes pour favoriser des relations harmonieuses entre les deux états. Les dirigeants de ces organisations recommandent la fin des déportations des dominicains d’origine haïtienne ainsi que le respect des droits fondamentaux des rapatriés. Dans le même temps les dirigeants des organisations recommandent des actions urgentes des autorités haïtiennes et dominicaines.Que l’État haïtien délivre des documents aux immigrants haïtiens qui se sont inscrits au PIDIH pour qu’ils puissent poursuivre leur processus de régularisation migratoire; Que l’État dominicain définisse les critères qui garantissent des catégories migratoires temporaires et permanentes, basés sur l’enracinement historique des migrants dans la société dominicaine, précise le communiqué. Les organisations dont la Fondation Zilé et le Garr prônent l’élaboration d’un agenda binational approprié avec une attention spéciale sur l’organisation et la régulation des marchés frontaliers et la mise en œuvre de la carte d’Habitant Transfrontalier. La commission de concertation haitiano dominicaine presse les deux Etats à prendre l’initiative de faire une évaluation du PNRE et du PIDIH afin d’établir les résultats obtenus, les facteurs et les obstacles qui ont entravé et empêché l’atteinte des résultats escomptés de ces deux programmes, et de mettre en place des politiques qui permettent aux gens d’être documentés et régularisés dans un avenir proche. LLM /radio Métropole Haïti