Des organismes internationaux préoccupés par les droits de l’homme en Haïti

Plusieurs organisations de défense des droits humains appellent les autorités haïtiennes à respecter les recommandations de la Commission des droits de l’homme de l’Onu. Lors d’une réunion le Vendredi 17 mars 2017 à Genève, du Conseil des Droits de l’Homme, dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (EPU), les représentants des états et les responsables des organisations des droits humains ont exprimé leurs positions sur le rapport de l’expert indépendant. Ces organisations dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), ont exprimé leur préoccupations en raison du refus du gouvernement haïtien d’appuyer le renouvellement du mandat d’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en Haïti. « Amnesty International » a souligné que le Gouvernement haïtien devait travailler avec le Gouvernement dominicain pour faire face au problème des personnes apatrides. Amnesty International se félicite en outre de l’acceptation par Haïti de la recommandation qui lui a été adressée sur la protection des défenseurs des droits de l’homme. En revanche, l’ONG regrette qu’Haïti ait rejeté la recommandation sur la protection des personnes déplacées. Des son coté « Human Rights Watch » s’est dit très préoccupé par les conditions sanitaires très difficiles que connaissent les plus défavorisés en Haïti, notamment suite à l’épidémie de choléra. L’ONG a constaté en outre que les femmes enceintes et les enfants sont très exposés à l’insécurité alimentaire. Elle a demandé à Haïti de garantir la justice aux victimes du gouvernement Duvalier et de protéger les défenseurs des droits de l’homme. Le Centre pour les Droits Civils et Politiques, a demandé à Haïti de ratifier la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et son Protocole facultatif, ainsi que de créer dans les prisons les conditions permettant de respecter l’intégrité physique et la dignité de l’homme haïtien, conformément aux Règles minima pour le traitement des détenus et aux recommandations du Conseil des droits de l’homme. LLM / radio Métropole Haïti

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