Des parlementaires accordent un sursis au premier ministre Alexis

Des membres de la 48 eme législature souhaitent que le parlement accorde un nouveau délai au premier ministre, Jacques Edouard Alexis, pour qu’il puisse répondre aux attentes de la population.Ces derniers jours les élus sont sur la défensive en raison des critiques de plusieurs secteurs relatives au maigre bilan du pouvoir législatif.La semaine dernière des parlementaires s’étaient révoltés contre le comportement de la majorité des députés qui refusaient de participer aux séances de la chambre basse. Le député de l’Arcahaie, Julien Fequiere, affirme que les parlementaires sont la cible des critiques dans leurs circonscriptions, lorsque le gouvernement ne parvient pas à répondre aux besoins de la population dans les domaines sanitaires, économiques et éducatif.Tout en étant insatisfait de l’action du gouvernement le député Féquiere croit que la procédure constitutionnelle, relative à l’interpellation d’un chef de gouvernement, doit être respectée par les parlementaires. Il estime qu’il faut prendre des précautions dans la jouissance des prérogatives constitutionnelles, précisant qu’il ne faut pas perturber le fonctionnement des institutions étatiques.  » J’ai des réserves en ce qui a trait à une interpellation, je crois que la priorité de l’heure est que l’exécutif et le législatif répondent aux attentes de la population « , argue t-il expliquant que les députés doivent ratifier de nombreux accords et traités signés par le gouvernement.  » L’exécutif doit mettre a contribution cette période pour améliorer sa performance en réduisant la pauvreté et le chômage », ajoute t-il. Parallèlement la vice présidente du sénat, Edmonde Supplice Beauzile, rend le gouvernement responsable du ralentissement des activités au grand corps.Elle souligne qu’une dizaine de projets de loi, accords et traités ont été soumis au sénat, alors que le premier ministre avait présenté une liste de 60 documents. Tout en indiquant qu’il revient au gouvernement de définir ses priorités, la sénateure Beauzile explique que l’agenda parlementaire doit être élaboré en tenant compte des principales priorités du gouvernement. Elle rappelle que l’interpellation est une prérogative constitutionnelle et assure que l’action du premier ministre sera sanctionnée après la séance par une vote de confiance ou de non confiance.

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