Des parlementaires craignent que la communauté internationale n’empêche la constitution de la force publique

Ces députés souhaitent collaborer avec les pays amis d’Haïti pour créer cette force, mais précisent qu’il revient aux autorités gouvernementales de définir la nature de cette institution chargée de rétablir un climat sécuritaire dans le pays.Les parlementaires qui réaffirment leur attachement à ce projet lancent une mise en garde à la communauté internationale, qui selon eux, aurait l’intention de boycotter la constitution de cette nouvelle force.L’initiateur de ce projet, le député Steven Yrvenson Benoît, explique de nouvelles dispositions permettront aux membres de la nouvelle force armée d’avoir un meilleur comportement. » Il n’ y aura pas de caserne dans le centre ville, les militaires resteront dans leur campement et interviendront en cas de catastrophe naturelle et assureront la protection des frontières », déclare le député de Pétion ville qui précise  » l’étranger n’a rien à dire aux parlementaires haïtiens ». » Nous sommes un peuple responsable, nous n’avons pas à prendre des dictées d’où qu’elles viennent », déclare le député des gonaives, Arsène Dieujuste, qui soutient que les questions internes doivent être traitées par le gouvernement haïtien.Dans le même registre, le député Elourne Doréus se déclare contre toute tentative de boycottage du projet de formation de la nouvelle force de sécurité publique.Le parlementaire rappelle que la communauté internationale est la pour aider, non pour imposer sa volonté. Le député de Lespwa, Steven Benoit appuie la constitution d’une force publique, et estime que les 125 millions de gourdes permettront de réaliser les premieres évaluations . Le député de Pétion ville affirme qu’il revient au gouvernement de prendre les iniatiatives dans ce domaine et precise que le parlement veillera à la réalisation du projet.

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