Des partis politiques déclarent ne pas partager l’idée du Conseil des sages qui réclame l’exculison du parti Fanmi Lavalas des prochaines compétions électorales. En revanche, d’autres formations n’écartent pas cette possibilité mais croient qu’il revient à la justice haïtienne de trancher. Le Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH), et le Mouvement Chrétien pour une Nouvelle Haïti (MOCRENAH), ne partagent pas la position du Conseil des sages et rappellent qu’aucun groupe n’a le droit d’écarter un autre du jeu électoral. Ces formations mettent l’accent sur le respect des droits civil et politique de toutes les tendances politiques. De leur côté, le Parti Populaire pour le Renouveau d’Haïti (PPRH) et la Fusion des sociaux démocrates haïtiens n’écartent pas la possibilité de mettre hors du jeu électoral, le parti Fanmi Lavalas accusé d’être le principal responsable du climat de violence dans le pays. Toutefois, ils exigent que la justice triomphe avant toute considération dans cette affaire. D’un front commun, les partis politiques condamnent la violence qui sévit à la capitale. Ils lient ce phénomène à la faiblesse du gouvernement qui n’a, jusqu’ici, pas fait grand’chose pour résoudre ce problème. En réaction à l’action du journaliste Jacques Roche, le Conseil des sages a transmis à l’équipe de transition un communiqué dans lequel il souhaite la révocation du ministre des affaires sociales, Franck Charles. Dans ce même communiqué, les sages ont appelé le gouvernement à révoquer le permis d’exploitation de certains médias accusés de faire la promotion des bandits.
Des partis politiques divisés sur l’idée d’exclure Fanmi lavalas des compétions électorales pour implication présumée dans les actes de violence
Publicité