Le président du Conseil national des partis politiques haïtiens, Déjean Bélizaire, appelle à une redéfinition de la transition suite au nouveau report de la date des élections en Haïti.Selon l’ingénieur Déjean Bélizaire, l’accord du 4 avril qui avait prévu de boucler le processus électoral doit être amendé au regard de la conjoncture. Le président du Conseil national des partis politiques haïtiens se montre perplexe quant à la capacité du Conseil électoral provisoire (Cep) et ses partenaires internationaux à conduire le processus électoral à bon port.Pour sa part, le candidat à la présidence Guy Philippe se montre très critique vis-à-vis des organismes internationaux impliqués dans le processus électoral. Le prétendant à la magistrature suprême de l’Etat fait remarquer que l’Organisation des Etats Américains (OEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) ont une grande part de responsabilité dans les difficultés rencontrées par le Cep dans le cadre du processus électoral. Dans une interview exclusive à Radio Métropole, le président du Cep explique que le report de la date des élections prévues au préalable au 8 janvier était inévitable en raison notamment des difficultés liées à la distribution de la Carte d’identification nationale et la localisation des centres de vote. Max Mathurin donne la garantie que le Cep mettera à profit ce nouveau report pour résoudre ces problèmes techniques en concertation avec la classe politique, le gouvernement et les organismes internationaux impliqués dans le processus électoral.
Des partis politiques en faveur d’une redéfinition de la transition en Haïti
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