Le faible taux de participation aux sénatoriales du 19 avril a eu pour effet de réactiver la confrontation entre le Conseil Electoral Provisoire et les partis politiques.Les deux entités se rejettent la responsabilité du faible taux de participation des électeurs.Les dirigeants de la conférence nationale des partis politiques qualifient de camouflet pour les autorités locales et gouvernementales le faible taux de participation qu’ils estiment à 5 % de l’électorat.En raison de cet échec le directeur général de la Conférence des partis, Osner Févry, réclame la démission des conseillers électoraux, qui ne bénéficient plus de la confiance de cette plateforme. Il s’agit selon lui d’un préalable au lancement du processus électoral de novembre 2009.Osner Févry soutient que les résultats des joutes du 19 avril ne seront pas légitimes, toutefois il admet que d’autres facteurs, tels l’interdiction aux tap-tap de circuler et les intimidations, peuvent être considérés comme des causes du faible taux de participation des électeurs.M. Févry se prononce pour un chambardement total du processus électoral.Il souhaite que le chef de l’état et les acteurs politiques élaborent une nouvelle loi électorale inclusive pour l’organisation des élections en novembre 2009. De son coté, le président de la conférence des partis, Déjean Bellizaire, rappelle que son organisation avait à plusieurs reprises fait état de l’inopportunité d’organiser des sénatoriales partielles en avril. LLM
Des partis politiques réclament la démission des conseillers électoraux
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