Plusieurs dirigeants de partis politiques et de leaders de la société civile sont favorables au départ du président René Préval à la date prévue par la constitution.L’ancienne candidate à la présidence Camille D. Silaire soutient qu’il faut appliquer la constitution qui prévoit la formation d’un gouvernement provisoire.Cette formule, rejetée par le chef de l’Etat comme non légitime, est défendue par Evans Paul de l’Alternative. Il fait remarquer que la légitimité est garantie par la loi. L’entée en fonction d’un gouvernement présidé par le président de la Cour de cassation est à ses yeux tout a fait légitime.L’ex Premier Ministre Jean Marie Cherestal est du même avis. Il prône le respect de la loi mère tout en attirant l’attention sur l’inconstitutionnalité de la loi électorale prorogeant de 90 jours le mandat de M. Préval.Les responsables de Fanmi Lavalas réclament également le départ du chef de l’Etat et la formation d’un gouvernement de transition. Ils annoncent la poursuite de la mobilisation qui vise également un retour, celui de Jean Bertrand Aristide.Dans le même temps, plusieurs intellectuels dont le sociologue Laenec Hurbon, expriment leurs vœux en ce qui a trait au départ du président Préval.M. Hurbon appuie l’idée de formation d’un gouvernement provisoire au 7 février 2011.Toutefois les points de vue divergent sur la durée du mandat du gouvernement de transition.La candidate à la présidence du RDNP, Mirlande Manigat soutient que le second tour du scrutin devra être organisé dans les 90 jours.Tel n’est pas l’avis du chef de file du GREH, Himmler Rébu, pour qui l’annulation du scrutin du 28 novembre est indispensable.L’ex colonel estime que les prochaines élections devraient se tenir en novembre 2011.Evans Paul ne fixe pas la date du scrutin mais supporte cette même formule.Selon lui il faut prendre le temps nécessaire pour organiser de bonnes élections. LLM / radio Métropole Haïti
Des personnalités souhaitent le départ de Préval au 7 février
Publicité