Des résidents de la capitale condamnent l’attitude des députés qui menacent de renvoyer le gouvernement si le premier ministre n’accède pas à leur revendication de limoger le directeur central de la police administrative. » Les députés doivent respecter le pouvoir judiciaire « , estime un Port-au-Princien, rappelant aux élus le principe de la séparation des pouvoirs. En fustigeant l’attitude « émotionnelle » des parlementaires, certains citoyens soutiennent que les députés sont tenus de respecter les prescrits légaux. » Les élus doivent cesser de faire pression sur le gouvernement et retrouver la voie de la sagesse », indique un résident de la capitale, qui souhaite que les parlementaires consacrent leur énergie à soulager les souffrances de la population.Ce point de vue est partagé par certains députés qui entendent ramener leurs collègues à la raison.Le député de la Fusion, Fritz Gerald Bourgolly, estime que nombre de parlementaires défendent leurs intérêts personnels et ne peuvent critiquer l’inaction du gouvernement. Le député d’Aquin réclame des audits de la cour des comptes au sénat, à la chambre basse et dans les ministères afin de vérifier l’utilisation des ressources financières de l’état.Le député Fritz Gerald Bourgolly dénonce le silence des chefs de partis membres du gouvernement qui s’occupent à conserver les postes ministériels qui leur ont été accordés. De plus certains députés regrettent le bras de fer entre le gouvernement et le parlement dans le cadre de l’affaire Saint Fleur – Casimir.Les députés Arodon Bien Aime et Guy Gérard George estiment que les élus s’offrent en spectacle à la nation au lieu d’œuvrer pour améliorer les souffrances de la population. Ils souhaitent le dialogue entre les institutions afin de trouver une solution au conflit, et estiment qu’il faut éviter une interpellation du premier ministre.
Des Port-au-Princiens critiquent le comportement des députés
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