Des postulantes de la Police dénoncent des agressions sexuelles

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Les plaintes et dénonciations d’un groupe de postulantes de la PNH suscitent des interrogations sur le processus de recrutement de la police.Plusieurs jeunes filles affirment avoir été victimes d’attouchements sexuels lors des tests médicaux réalisés par les recruteurs.Dans une interview à radio Métropole, la porte parole de ces jeunes filles indique avoir été contacté par un individu se présentant comme un fonctionnaire de la Minustah. » Nous avions été surprises par l’allure des tests », dit-elle expliquant qu’elle a du se mettre à poils pour le contrôle de sa taille. » Celui qui réalisait les tests a fait des touchées vaginales pour toutes les filles, y compris celles qui avaient leur menstruations », ajoute t-elle. En réaction, le chef de la police, Mario Andrésol nie toute responsabilité de son institution dans ce dossier. » Les tests médicaux sont réalisés par des spécialistes de l’hôpital Citimed et aucun médecin de la PNH n’y est impliqué », assure M. Andrésol espérant que toute la lumière doit être faite sur ce dossier. Soulignant que ces mêmes plaintes avaient été formulées à l’endroit des médecins de la PNH, M. Andrésol craint une manipulation en vue de nuire à l’institution. Il invite les jeunes filles qui se sentent humilier à porter plainte auprès de l’inspection générale de la Police. » Elles peuvent également s’adresser à des organisations de défense des droits des femmes « , lance M. Andrésol pour qui le tollé dans les medias ne permettra pas de faire la lumière sur cette affaire. Par ailleurs, le chef de la police fait remarquer que le pourcentage de réussite lors des concours d’admission de la PNH est très faible. » Seulement 4 000 sur 31 500 postulants ont réussi les tests intellectuels », révèle M. Andrésol soulignant que nombre de jeunes sont inaptes à intégrer l’institution policière.

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