
Himmler Rebu et Evans Paul, respectivement leaders des partis politiques GREH et KID, qualifient de mise en scène, la façon dont le président Michel Martelly a procédé pour confirmer, de manière publique, sa nationalité haïtienne, le jeudi 8 mars 2012. Selon Evans Paul, le chef de l’Etat n’était pas obligé de se livrer à ‘’cette exhibition » pour se conformer à la loi. « La plateforme dénommée ‘’Religion pour la paix » à laquelle Michel Martelly a remis publiquement ses documents n’est pas le parlement. C’est par devant la commission que le chef de l’Etat doit soumettre ses documents de voyage », affirme pour sa part, le représentant du KID qui par ailleurs estime que la démission de trois sénateurs, Youri Latortue, Joseph Lambert, Yvon Buissereth, de la commission d’enquête, quelques heures avant les déclarations du président, est également une séquence du scenario. Pour sa part, l’ex-colonel Himmler Rebu estime que le président à jeté encore plus de confusion dans ce dossier de sa nationalité. Alors que la commission sénatoriale d’enquête qui s’était rendu aux services de l’immigration avait confirmé que le nom de Michel Martelly n’était pas sur le manifeste du vol à destination de Miami, le 21 novembre 2007, le chef de l’Etat de son côté, a, lors de la présentation publique de ses documents, prouvé qu’il était a bord du vol. Deux versions qui sèment davantage de doute dans la tête des citoyens, selon le leader du GREH. Himmler Rebu et Evans Paul pensent que loin d’être clos, le dossier de la nationalité du président Martelly reste ouvert et suscitera encore de grands débats. Selon les deux hommes, Michel Martelly, eu égard à la constitution, est contraint de soumettre ses documents à la commission qui après vérification est la seule institution compétente pour préciser si oui ou non le président est de nationalité haïtienne. GA/ Radio Métropole Haïti