Des Républicains critiquent l’élection de M. Aristide

Pour le sénateur Jesse Helms et les congressmen Goss et Gilman l’assistance humanitaire qui va directement au peuple haïtien et l‘aide aux élements démocratiques doivent se poursuivre. Ces parlementaires républicains souhaitent aussi que les Etats-Unis protègent les haïtiens qui tenteraient de risquer leur vie en mer pour fuir le régime lavalas. Ils ont souligné que le président sortant René Préval et le Conseil Electoral Provisoire(CEP) ont mis sur pied le scrutin du 26 novembre avec l’objectif de livrer le contrôle absolu du pays à Jean Bertrand Aristide. Citant les chiffres communiqués par les médias, ces parlementiares ont estimé que le taux de participation était moins de 10 %. Ils font remarquer que le scrutin du 26 novembre qui a été boudé par l’Opposition s’est révélé une farce électorale; « sur cette base Aristide ne peut prétendre être investi du pouvoir populaire pour masquer ces actions anti démocratiques » écrivent les parlemetaires républicains. Il s’agit bien d’une interruption du processus démocratique qui devrait attirer l’attention de l’Organisation des Etats américains (OEA), ont-ils souligné. Le sénateur Helms et les congressmen Goss et Gilman souhaitent que le gouvernement américain s’oppose à la participation de Jean Bertrand Aristide au sommet des leaders de l’hémisphère en avril prochain au Québec. Sous le leadership et sous l’influence d’Aristide Haïti s’est appauvri avec un gouvernement conrrompu et incompétent qui n‘a pu satisfaire les revendications de la populaiton. Les parlementaires américains dénoncent également ce qu’ils appellent la coopération entre les narco trafiquants comlombiens et leurs associés qui ont transformé Haïti en un narco Etat. Le sénateur Helms et les congressmen Goss et Gilman critiquent aussi les appels à la réconciliation lancée par le chef de la Fanmi Lavalas à l’Opposition alors que M. Aristide tient un tel discours, les bandits qui agissent en son nom s’attaquent aux dirigeants de l’Opposition qui sont obligés de se mettre à couvert, font remarquer les parlementaires. Ils demandent à leur gouvernement de refuser les visas aux narco trafiquants et les éléments anti démocratiques qui soutiennent M. Aristide. Il souhaitent aussi que les autorités américaines revoient le statut de résident des partisans d‘Aristide pour s’assurer que ces personnes sont en règle avec les lois en vigueur. Le sénateur Helms et les congressmen Goss et Gilman insistent pour que les Etats-Unis gelent les avoirs illégalement acquis par les proches de M. Aristide qui jouissent du statut de résident aux Etats-Unis. Dans le camp démocrate le congressman Charles Rangel indique que les membres du Black Caucus sont prêts à collaborer avec le président du 26 novembre . M. Rangel est considéré comme l’un des supporteur de M. Aristide au Congrès Américain, il avait été membre du conseil d’administration de la fondation Aristide pour la démocratie.