Des responsables de plusieurs partis politiques dont le coordonateur de l’OPL, Sauveur Pierre Etienne et le responsable de la plateforme Libération, Serge Jean-Louis, estiment que le juge instructeur Jean Carves s’est laissé influencer par l’exécutif en produisant une ordonnance définitive renvoyant l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier au tribunal correctionnel. « Je déplore que l’ex-dictateur Jean Claude Duvalier soit blanchi des accusations de crime contre l’humanité portées contre lui », affirme le politologue Sauveur Pierre Etienne qui voit dans la décision du juge Carves la main du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire. De l’avis de Serge Jean-Louis, l’ordonnance définitive dans l’affaire de Baby Doc est une prime à l’impunité. « La justice a pour devoir de poursuivre Jean Claude Duvalier non seulement pour détournement de fonds mais aussi pour les crimes de sang », déclarent les deux hommes qui rappellent par ailleurs que le président de la république Michel Martelly avait clairement fait part de son intention de gracier l’ex-dictateur. Rappelons que le juge Jean Carves a produit son ordonnance dans l’affaire Duvalier le 30 janvier dernier soit un peu plus d’un an depuis que ce dossier lui ait été confié. La décision du magistrat instructeur sera donc acheminée au parquet près du tribunal civil de première instance de Port-au-Prince pour les suites légales. GA /Radio Métropole Haïti
Des responsables de partis politiques critiquent l’ordonnance relative au dossier de Jean Claude Duvalier
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