Les leaders politiques présents au Palais national,le dimanche 14 novembre 2004, appuient le processus de dialogue souhaité par le Premier ministre canadien Paul Martin. Ces dirigeants politiques croient que la réconciliation nationale est nécessaire. Toutefois, ils soulignent que la réconciliation marche de pair avec la justice. Paul Denis ( OPL), Evans Paul (KID), Osner Févry (PDCH) et Leslie Manigat ( RDNP) soulignent qu’il faut à la fois une justice politique et une justice sociale. L’un des dirigeants de Fanmi Lavalas, Louis Gérald Gilles, qui a participé à la rencontre au Palais national, dimanche, entre le Premier ministre canadien et les responsables politiques haïtiens, pose des conditions à la participation de son parti aux élections générales de l’an prochain. Gérald Gilles appelle du même coup les activistes armés qui sèment le deuil à la capitale depuis le 30 septembre à déposer les armes. Il demande également au gouvernement de cesser de « réprimer » les partisans lavalas. Vendredi dernier, l’ambassadeur des Etats-Unis en Haïti avait indiqué que les violences en cours depuis le 30 septembre avaient de graves impacts sur la coopération internationale. Le diplomate James B. Foley avait admis un certain ralentissement de l’aide en raison de ces violences qu’exercent les partisans armés lavalas. Le diplomate américain avait souligné que le progrès économique ne pouvait intervenir sans la paix.
Des responsables politiques en faveur de la réconciliation nationale sous condition
Publicité