Des sénateurs et des élus sont préoccupés par la lenteur du processus de validation

Les sénateurs projettent d’organiser une séance sur le processus de validation des pouvoirs des élus du 21 juin le mercredi 26 aout.Cette décision a été prise lors d’une réunion spéciale vendredi dernier entre 5 sénateurs et 8 élus en attente de validation. Cette rencontre, qui a eu lieu sur l’initiative du président du grand corps Kelly Bastien, aurait permis d’envisager la constitution d’un bureau d’âge pour contourner la stratégie du blocage du quorum mis en place par les sénateurs de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL).Quoiqu’il soit dans l’attente de la validation de ses pouvoirs, le sénateur élu de l’OPL, Hyppolite Mélius, appuie la démarche de son parti.Il souhaite la formation d’une commission d’enquête en vue de faire la lumière sur les dénonciations du vice président du CEP, Rodol Pierre.Cet avis n’est pas partagé par les autres élus dont Wencelass Lambert (sud-est ) qui se dit opposé à une procédure de validation au cas par cas.Il fait remarquer que l’assemblée des sénateurs n’aura qu’a vérifier les documents des élus et non à approuver les résultats du scrutin.Le frère de Wencelass, Joseph Lambert également sénateur, est préoccupé par le refus des sénateurs de l’OPL de siéger en vue de la validation des pouvoirs des élus.Il dénonce le comportement de ses collègues de l’OPL qui avaient récemment participé à la séance de ratification du choix du nouveau chef de la police Mario Andrésol.Il espère que la séance du 26 aout permettra de fixer une date pour la tenue de la séance de validation.LLM

Publicité