Des sénateurs haïtiens veulent faire parler les américains

Les membres de la commission sénatoriale d’enquête sur la nationalité veulent donner l’assurance qu’ils réalisent de bonnes investigations dans le cadre de leur mission.Le président de cette commission, Joseph Lambert, connu pour être un allié du chef d’Etat, a annoncé des déplacements aux Etats Unis et en Italie de certains de ses collègues aux fins de poursuivre les investigations lancées il y a 3 semaines. Moise Jean Charles, qui avait refusé son exclusion de la commission, fera partie de la délégation qui se rendra à Washington.Le sénateur Jean Charles et ses collègues, flanqués de deux experts en immigration, veulent obtenir des informations du département d’Etat et du Pentagone notamment. Même s’ils ne pourront évoquer le principe de coopération entre deux gouvernements, les sénateurs haïtiens envisagent d’évoquer le Freedom Information Act pour convaincre leurs interlocuteurs.Cependant des spécialistes font valoir que le 14 eme amendement interdit aux fonctionnaires du gouvernement américain de divulguer des informations sur les citoyens. Sans déplacement à l’étranger la commission avait pu auparavant identifier deux ressortissants étrangers au sein du gouvernement Conille.Sans révéler les noms de ces personnalité, le sénateur Lambert assure qu’il s’agit d’un espagnol et d’un américain. Les déplacements aux Etats Unis et en Italie visent le président Martelly, principale cible du sénateur Moise Jean Charles.Le président de la commission concède que les législateurs n’ont aucun pouvoir de contrôle sur le chef d’Etat. ,br>Au cas où les missions à Washington et Rome seraient infructueuses le président de la commission envisage de faire appel à la bonne foi du chef d’Etat.En ce qui a trait au Premier Ministre et aux membres du gouvernement, ils seront convoqués dans les prochains jours munis de leurs passeports. LLM / radio Métropole Haïti

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