Des sénateurs refusent l’intervention de l’OEA

Plusieurs sénateurs affichent leur opposition à la participation de l’Organisation des Etats Américains (OEA) dans les efforts visant à trouver une solution à la crise.Pour le peuple haïtien l’OEA symbolise la fraude électorale, a lancé le sénateur Gabriel Bien Aimé, opposant farouche au président Martelly. Il rappelle que l’OEA avait exclu Jude Célestin de la course électorale en 2010 afin de favoriser la victoire de Michel Martelly.Nous leur avons clairement expliqués qu’ils ne jouissent pas d’une bonne réputation en Haïti, a dit M. Bien Aimé qui redoute un plan de la communauté internationale pour maintenir Martelly au pouvoir. Cet avis est partagé par le sénateur Antonio Cheramy qui craint un nouveau complot de l’OEA en faveur de Martelly.Le complot de 2010 a provoqué une grande détérioration de la situation économique en Haïti, a dit M. Chéramy prenant en exemple la hausse du taux de change de la gourde par rapport au dollar.Chaque intervention de l’OEA a provoqué une tristesse, a dit M. Cheramy. Le sénateur Evalière Beauplan (Pont) soutient que l’OEA n’a aucune justification pour son intervention dans le dossier haïtien.Haïti n’est pas confronté à une situation d’insécurité collective ou de conflit frontalier, a-t-il insisté faisant valoir qu’il n’y a pas une grave crise.Il faut respecter les prescrits constitutionnels en ce qui a trait au départ du chef de l’état après la fin de son mandat, argue le sénateur Beauplan. Les sénateurs Cheramy et Beauplan estiment que la proposition du Sénat relative à la gouvernance du pays du pays après le 7 février est viable. LLM / radio Métropole Haïti

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