Des syndicalistes protestent contre la hausse de 50 % des tarifs du transport en commun

La hausse des prix des produits pétroliers risquent d’entrainer une accentuation de la vie chère. Des responsables de deux syndicats de transporteurs condamnent une décision  » méchante  » du gouvernement. Ils annoncent une grève d’avertissement ce vendredi et une grève générale le lundi 28 mars prochain.Les syndicalistes exigent que le gouvernement respecte sa promesse de ne pas augmenter les prix du carburant jusqu’à l’avènement du prochain gouvernement.Ils estiment qu’à deux mois de la fin du mandat du président Préval, le gouvernent était en mesure de maintenir la subvention sur les hydrocarbures.La première conséquence directe de la hausse des produits pétroliers est l’augmentation du tarif dans le transport en commun.Le ministère du commerce annonce une hausse de 50% dans les différents circuits de la région métropolitaine.Les circuits Port-au-Prince vers les autres communes ou quartiers de la région métropolitaine tels, Carrefour, Pétion ville, Delmas, Clercine, Croix-des-Bouquets etc passent de 10 à 16 gourdes. Une course de taxi se paiera désormais à 28 gourdes.D’autres quartiers plus éloignés atteignent des sommets. Arcahaie passe à 31 gourdes, Cabaret à 27 gourdes et Kenskof à 46 gourdes.Cette hausse importante occasionnera des heurts entre chauffeurs et passagers.Les citoyens de la région métropolitaine qui devront augmenter de 50 % les dépenses pour le transport verront s’amoindrir leur pouvoir d’achat.Cette hausse des hydrocarbures devrait avoir des répercussions sur les prix des produits de premières nécessités et le fonctionnement des entreprises.Alors que les autorités redoutent une crise alimentaire, la hausse des prix des produits pétroliers est de nature à occasionner un renchérissement des prix des produits agricoles. LLM / radio Métropole Haïti