Des syndicats dénoncent une grève politique

Le coordonateur du Front Syndical Haïtien, Montes Joseph, qualifie de sauvage la grève générale réalisée par la majorité des syndicats de transporteurs. M. Joseph soutient que les syndicalistes sont manipulés par les dirigeants des partis de l’opposition radicale qui exigent la démission du chef de l’état.C’est une grève à motivation politique, déplore M. Joseph pour qui les syndicalistes ne doivent pas faire le jeu des acteurs politiques. Selon M. Joseph les leaders de l’opposition radicale qui réclament la démission du chef de l’état depuis trois ans n’ont pas eu le courage de lancer un mot d’ordre de grève.Il juge que les leaders des syndicats devraient poursuivre les négociations en vue de satisfaire leurs revendications sociales. A l’instar des grévistes, le coordonateur du FSH juge que la baisse des prix de l’essence à la pompe est insuffisante.Cependant il fait remarquer que les autorités se sont engagées à baisser les prix à la fin de ce mois après le vote du budget rectificatif.Nous avons compris qu’une forte baisse provoquerait un choc pour l’économie, a dit M. Joseph qui promet d’être vigilant pour d’autres baisses graduelles des prix de l’essence. Le coordonnateur du FSH soutient que la grève n’a pas été respectée par les chauffeurs.Il assure que les conducteurs apeurés n’ont pas investi les rues pour éviter d’être la cible des groupes violents. Tout en dénonçant les actes de violence enregistrés durant la première journée de grève, M. Joseph signale que les conséquences de la grève sont néfastes pour les couches vulnérables de la population.Il presse les dirigeants des partis politiques à œuvrer afin de créer un climat de stabilité nécessaire à l’organisation d’élections honnêtes et crédibles. LLM / radio Métropole Haïti

Publicité