Des membres de plusieurs syndicats d’enseignants du pays tels que : l’Union Nationale des Normaliens d’Haïti (UNNOH) , le Corps National des Educateurs Haïtiens (CONEH), la Fédération Nationale des Travailleurs de l’Education et de la Culture (FENATEC) s’opposent à la décision du gouvernement qui entend procéder à la réouverture des classes au mois de mars prochain.Pour les membres de ces organisations syndicales, les conditions ne sont pas encore réunies pour un retour en salles de classe, notamment dans les villes qui ont été sévèrement touchées après le tremblement de terre. Selon eux les élèves ne sont pas encore prêts psychologiquement pour retourner dans les salles de cours. Ils déplorent le peu de mesures adoptées par les responsables pour rendre effective cette réouverture. Ces responsables se proposent avant tout, de faire une évaluation des dégâts enregistrés au niveau du système éducatif. En ce sens ils ont mis à la disposition de certaines écoles un formulaire afin qu’ils puissent récolter les informations nécessaires sur l’ampleur des dégâts recensés au niveau des infrastructures scolaires. La plupart des bâtiments logeant des écoles publiques ou privées, au niveau de la capitale et dans certaines villes de province, sont détruits ou bien endommagés lors du séisme. Le président René Préval avait souhaité la réouverture des classes le plus tôt possible, même si, cette rentrée doit se faire sous des tentes, a-t-il fait remarquer. EJ
Des syndicats d’enseignants s’opposent à une réouverture immédiate, des classes après le séisme
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