Des victimes de balles perdues dans des quartiers paisibles

A nurse walks next to beds with people injured by the earthquake on Saturday, at a hospital in Les Cayes, Haiti August 18, 2021. REUTERS/Henry Romero

Les victimes de la violence ne pourront jamais être dénombrées.
Des projectiles provenant des repaires des gangs continuent de faire des dégâts à plusieurs centaines de mètres à la ronde.


Au cours des dernières semaines plusieurs victimes de balles perdues ont été recensées dans le quartier de Bizoton (Carrefour).


La semaine écoulée un jeune homme a été touché d’un projectile au cou tandis qu’il circulait sur la route de Bizoton 61.
Quelques jours plus tôt une jeune femme, à l’intérieur de son domicile, a été atteinte d’un projectile au pied.


De nombreux résidents attestent que leur quartier est calme et que les tirs proviennent de Grand Ravine.
Ils arguent que les bandits de Ti Bois dans la zone de Fontamarra ne pointent pas leurs armes sur Bizoton qui est sous leur contrôle.


Une psychose de peur s’est emparée des résidents qui redoutent à chaque instant d’être victime d’une balle perdue. Le quartier de Bizoton abrite également un marché public.


Les risques de dommages collatéraux sont grands pour ces résidents et les automobilistes.
Le quartier de Fontamarra est considéré comme une zone rouge. Les résidents avouent qu’ils forment leur enfants à se mettre sous le lit afin d’éviter les projectiles.


Des tirs d’armes de guerre retentissent quotidiennement dans les hauteurs de Martissant témoignant de la poursuite des affrontements entre les gangs de Grand Ravine et Ti Bois.

LLM / radio Métropole Haïti

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