Des partis politiques de l’Opposition ont condamné l’attaque armée perpétrée contre le local de Radio Caraïbes à la rue Chavannes par des inconnus. Pour le dirigeant du Parti Nationaliste Démocratique et Progressiste Haitien (PNDPH), Turneb Delpé, cet acte fait partie d’une campagne d’intimidation déclenchée par le Pouvoir Lavalas contre la presse indépendante. M. Delpé voit dans cette agression une menace contre la presse indépendante et le processus démocratique dans le pays. Le responsable de l’Action Démocratique pour Bâtir Haïti (ADEBAH) condamne également cette attaque et dénonce du même coup un plan qui serait ourdi par le Pouvoir Lavalas en vue de l’élimination physique des leaders de l’Opposition et autres personnalités du pays. Le secrétaire d’Etat à la Communication, Mario Dupuy, pointe du doigt la Coalition Nationale pour les Droits des Haïtiens (NCHR) dans l’attaque perpétrée contre le local de Radio Caraïbes FM, dans la soirée du mardi 28 octobre 2003. M. Dupuy rappelle les remarques qu’il avait faites quelques heures plus tôt, selon lesquelles le rapport de la NCHR annonçait le mauvais temps dans le secteur de la presse. Toutefois, Mario Dupuy admet que le véhicule utilisé pour perpétrer ce forfait est affecté au service de l’Etat Haïtien. Le secrétaire d’Etat à la Communication révèle que les assaillants ont également désarmé deux (2) policiers avant l’attaque dirigée contre Radio Caraïbes. Ces individus auraient également tenté d’assassiner un inspecteur de police à Delmas 19 au cours de la soirée, toujours selon Mario Dupuy.
Des voix s’élèvent pour condamner l’attaque armée perpétrée contre Radio Caraïbes
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