Le chef de l’état, René Préval, regrette la décision des responsables d’organisations syndicales de réaliser des grèves dans les entreprises publiques et le transport en dépit de la poursuite du dialogue avec l’exécutif.René Préval confirme avoir eu 7 rencontres de travail, ces derniers mois, avec les représentants des syndicats afin notamment de créer une coordination syndicale.Ce comité provisoire de la coordination syndicale composé de Jacques Belzin, Frederic Lavaud et Jean Claude Lebrun doit permettre de renforcer le secteur syndical indique M. Préval qui soutient que le dialogue se poursuit par le biais du ministère des affaires sociales. » Je vois les responsables des syndicats de l’EDH et de la Téléco entrain de faire la grève alors qu’ils avaient pris part aux réunions de travail au palais national », souligne t-il.Je suis tout de même disposé à poursuivre le dialogue soutient M. Préval qui estime que les grèves n’ont aucune justification. » Je comprends l’impatience des gens mais tout doit se faire dans l’ordre, on a recours à la grève lorsqu’on n’arrive pas à trouver un accord », martèle t-il.Toutefois le chef de l’état est déterminé à poursuivre les efforts visant au redressement de la Téléco expliquant que 6 millions de dollars permettront de dédommager les employés.D’autre part les responsables du syndicat de la Téléco indiquent que la trêve ne sera pas de longue durée.Ils précisent que les employés veulent recevoir l’intégralité de leur fonds de pension et sont disposés à abandonner l’entreprise. » Nous sommes en train de réfléchir sur une reprise de la grève à la Téléco », déclare un responsable syndical.La grève est qualifiée de tentative de déstabilisation par le directeur général de la Téléco, Michel Présumé, qui dénonce les exactions d’un groupe d’employés hostiles aux reformes visant au redressement de l’entreprise. Il fait état également de manipulation et des pressions exercées sur les employés qui manifestent la volonté d’accomplir leur tache.Selon Michel Présumé, La grève des employés de la TELECO n’empêchera pas la poursuite des reformes au sein de l’entreprise.
Désaccord entre le chef de l’état et les responsables des syndicats
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