Désaccord entre les gouvernements jamaïcain et haïtien sur la lutte contre trafiquants

Le Président René Préval et le Premier ministre jamaïcain Portia Simpson Miller ont convenu mercredi à Kingston que le trafic des armes et de la drogue représentent des menaces pour la sécurité régionale. Les deux leaders ont toutefois des points de vue différents sur les moyens de combattre ces fléaux rapporte le journal Jamaica Observer. Au cours d’une conférence de presse le premier ministre Jamaicain, Portia Simpson Miller, a indiqué que son gouvernement était en train de planifier une attaque surprise contre les trafiquants de drogues et d’armes opérant sur les cotes d’Haïti et de la Jamaïque. De son coté le chef de l’état haïtien n’est pas favorable à une solution bilatérale a ce fléau, suggérant que le problème concerne au premier chef les pays producteurs d’armes et consommateurs de la drogue.  » Nous n’avons pas à travailler sur les points de transits mais sur les points qui consomment et produisent « , déclare le chef de l’état haïtien. Dans son intervention, le premier ministre jamaïcain n’a pas voulu révéler la stratégie de son gouvernement en ce qui concerne les liens entre le trafic illégal d’arme en Haïti et le trafic de la drogue à la Jamaïque. Le président haïtien a indiqué qu’en dépit des accords entre les Etats-Unis et les pays de la région autorisant les navires américains à stopper les bateaux des trafiquants aucun d’entre eux n’a été intercepté à date. René Préval a noté qu’entre temps les bateaux transportant des boat people ont été intercepté. Notons que les deux leaders ont signé un communiqué conjoint expliquant que les deux états s’engagent à renforcer leur collaboration et réaliser des activités visant à favoriser la relance économique d’Haïti.

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