Il n’y a toujours pas de dialogue entre les responsables du Conseil Electoral Provisoire (CEP) et les partis politiques protestataires. La conseillère électorale, Marie Carmelle Paul Austin, a indiqué dans les medias locaux qu’un travail d’épuration des procès verbaux avait été réalisé par le Centre de Tabulation des Votes (CTV).296 procès verbaux avaient été écartés pour diverses raisons notamment le nombre d’électeurs supérieur au nombre d’électeurs inscrits sur la liste. Ces 296 Procès verbaux (PV) représentent moins de 2 % de l’ensemble des PV tandis que les dirigeants des partis politiques font état de fraude massive. L’étau s’est resserré autour du CEP en début de semaine avec les révélations fracassantes d’un candidat à la députation du parti présidentiel, Antoine Rodon Bien Aimé.Il a accusé le canadien Sylvain Cotté, de l’Unops, sous traitant du CEP, d’avoir introduits de faux Procès verbaux au Centre de Tabulation. Les opérations de fraudes seraient réalisées dans les bases de la mission de l’ONU où avaient été entreposés les Procès verbaux et bulletins avant leur transfert vers le centre de Tabulation à la capitale. Par ailleurs des organisations de défense des droits humains affirment que la journée électorale du 25 octobre 2015 était une vaste opération de fraudes électorales planifiées.La Coalition d’Observation Électorale accuse le Conseil électoral provisoire et le gouvernement d’avoir orchestré la majorité des cas de fraudes enregistrés lors du déroulement du scrutin. La coalition regroupant Solidarite Fanm Ayisyen (SOFA), le Conseil National d’observation électorale (CNO), le Conseil Haïtien des Acteurs Non Etatiques (CONHANE) et le Réseau National des Défenses des Droits Humains (RNDDH), exige un audit du processus électoral afin de rétablir la confiance au sein de la population. LLM / radio Métropole Haïti
Désaccords entre le CEP et les partis sur les fraudes massives
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