Désaccords entre les acteurs politiques sur la crise préélectorale

Les leaders de l’opposition et les officiels du gouvernement sont en désaccord sur la formule de solution à la crise préélectorale. L’ex candidat à la présidence, Jean Henry Ceant, préconise le départ des législateurs et la formation d’un conseil d’état.Pour M. Céant ce conseil d’état aura les attributions du Parlement et devra entre autre valider les décisions de l’exécutif et contrôler les dépenses. Ce conseil d’état de 30 membres comprendrait les 10 sénateurs en fonction, les représentants des blocs parlementaires et les représentants de la société civile.D’après M. Céant le chef de l’état restera en poste mais un nouveau Premier Ministre devra former un gouvernement de salut public.Ce Premier Ministre sera nommé par le chef de l’état sur proposition des partis politiques. Les élections générales dans la proposition de M. Céant seront organisées en octobre 2015.Le conseil d’état aura la possibilité d’évaluer le Conseil Electoral Provisoire (CEP) et de faire des recommandations en vue de l’organisation d’élections honnêtes et crédibles. Cependant Joseph Lambert, conseiller spécial du chef de l’état, présente une autre lecture de la conjoncture.Il soutient que le chef de l’état après le départ des parlementaires cumulera à la fois les pouvoirs exécutif et législatif.Le président pourra édicter des décrets lois afin notamment de pouvoir préparer les élections municipales et législatives. D’après M. Lambert le Premier Ministre restera en poste après le départ de la 49 eme législature.Admettant que le Premier Ministre est l’émanation du Parlement, M. Lambert souligne que le chef de la Primature tire une partie de sa légitimité du chef de l’état. LLM / radio Métropole Haïti

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