Désaccords entre les acteurs sur le salaire minimum

Une certaine confusion règne autour des points débattus lors des rencontres entre l’exécutif, le législatif et le secteur privé autour du salaire minimum.Tandis que le président de l’Association des Industries d’Haïti (ADIH), Georges Sassine, assure qu’une entente avait été trouvée autour du nouveau salaire minimum, le président du sénat, Kelly Bastien, soutient qu’aucun accord n’a été conclu. M. Sassine révèle que les membres du secteur privé ont accepté une proposition du chef de l’Etat fixant le salaire pour certains employés de la sous traitance à 100 gourdes par jour.Toutefois les hommes d’affaires de ce secteur s’engagent à faire passer ce salaire à 250 gourdes en 2011. Le président de l’ADIH affirme qu’une hausse de 300 % du salaire entraînera des pertes massifs d’emploi puisque le salaire représente 50% du coût de production dans le secteur de la sous traitance. De son coté, le président du sénat, Kelly Bastien, explique que les parlementaires, présents à la rencontre au Palais, ne sauraient conclure un accord puisqu’ils n’avaient pas de mandat pour négocier au nom de leurs collègues.Il fait remarquer que les propositions ont été formulées dans le cadre des négociations sur le salaire minimum.Le chef de l’Etat envisage de rencontrer les représentants du secteur syndical avant de formuler une objection à la loi votée par les deux chambres. Le député Steven Benoît qui avait pris part à la rencontre nie qu’un accord ait été conclu avec le secteur privé sur une modification du salaire minimum.Plusieurs parlementaires sont très critiques à l’endroit du député de Pétion ville qui selon eux ne devrait pas participer à la rencontre de samedi au Palais national. LLM

Publicité