A moins d’un mois de la rencontre de football Brésil/Haïti, en soutien à la campagne de désarmement, l’extérieur du stade Sylvio Cator laisse beaucoup à désirer. L’insalubrité qui y règne n’annonce pas la fête. Si,à l’intérieur du Stade Sylvio Cator, le décor commence à être planté, la grande lessive se fait encore attendre à l’extérieur. L’environnement immédiat du vieux stade national de football présente l’aspect d’un marché public . Les deux principales rues conduisant au stade, Oswald Durand et Monseigneur Guilloux, ne sont jusqu’à présent pas entretenues. Des amas de boue, des immondices et une avalanche de poussière, c’est l’image de la zone qui accueillera les stars de l’équipe brésilienne de football et le cortège de personnalités qui feront le déplacement. A l’entrée du stade comme aux alentours, le spectacle est désagréable, des activités pêle-mêle, des petits commerçants s’installent en attendant la décision des autorités. Conscients de l’importance de l’événement et de ses retombées pour le pays, certains des petits marchands pensent qu’il est normal de donner une bonne toilette au stade et à ses environs en vue d’accueillir les champions du monde. Bon nombre d’habitants de la capitale s’interrogent sur l’achèvement à temps des travaux de rénovation du stade Sylvio Cator qui doit accueillir l’événement du 18 août.
Désarmement : l’environnement du stade national attend une bonne lessive pour accueillir la Seleçao
Publicité