Le président du Sénat, Desras Dieuseul Simon, est préoccupé par le retard dans la désignation du dernier représentant du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) au Conseil Electoral Provisoire.Estimant que le CSPJ est manipulé par l’exécutif, le président du Grand Corps révèle que les deux derniers représentants du CSPJ au CEP sont des employés du ministère de la justice. Pour lui l’Exécutif est responsable du retard dans la désignation du dernier conseiller électoral.Les autorités ont mis 24 mois pour adopter des décisions qu’ils pourraient prendre en 24 heures, se plaint le parlementaire. Interrogé sur les 5 personnalités présélectionnées par le CSPJ, M. Desras a fait valoir que l’une d’entre elles peut chambarder complètement le processus.Il s’est toutefois refusé d’identifier cette personne exhortant les journalistes à réaliser des investigations. En ce qui a trait au tollé autour de la candidature de Yolette Mengual, le président du Sénat révèle que des responsables d’organisations féminines avaient récemment refusé de s’engager et prendre position dans la crise préélectorale. Il y a des gens a qui les acteurs politiques ne confieront pas leur avenir politique, a martelé M. Desras Les sénateurs exigent la formation complète du CEP avant le vote de la loi électorale. Dans le même temps le président du Sénat, a laissé entendre qu’en réalité le CEP fonctionne avec 5 conseillers puisque deux d’entre eux avaient été rappelés.Il s’étonne que la conseillère Marie Cluny Dumay Miracle, qui ne bénéficie plus de la confiance du Parlement, ait été impliquée dans le processus de recrutement des responsables des BED et BEC. LLM / radio Métropole Haïti
Desras dénonce les atermoiements des membres du CSPJ
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