Le président du Sénat, Dieuseul Simon Desras, a dénoncé ce lundi, l’immixtion de la communauté internationale dans les affaires internes du pays, arguant que certains secteurs étrangers émettent des opinions ne reflétant en rien la réalité politique du pays. Le sénateur du Centre s’exprimait dans le cadre d’une séance en assemblée nationale pour mettre fin à la 1ère session ordinaire de la dernière année législative.Desras a menacé de se désolidariser de l’accord d’El Rancho si certains secteurs continuent à vouloir le présenter comme une solution miracle. Le sénateur du Centre a par ailleurs qualifié d’illégal, l’installation des représentants du pouvoir législatif au Conseil Électoral Provisoire, alors que leur situation n’a pas encore été normalisée au parlement. Le sénateur s’est montré visiblement très critique vis-à-vis du gouvernement qui, selon lui, multiplient des actes illégaux. Le président de l’Assemblée nationale a aussi dressé le bilan des activités réalisées par les deux Chambres durant ces 4 derniers mois de travail. Le sénateur du Sud-est Wenceslas Lambert a, en réaction aux propos de Dieuseul Simon Desras, banalisé le discours du Président du Sénat et rejeté les interventions de ses collègues de l’opposition. Selon lui, ces derniers sont responsables du blocage de la situation. Pour le député Vickens Dérilus des Verettes, le discours de Desras reflète la réalité du pays, rendant l’exécutif responsable de l’échec partiel du dialogue inter haïtien. MJ/Radio Métropole