Desras Simon Dieuseul ignore l’appel du chef de l’Etat

Le président du Sénat haïtien, Desras Simon Dieuseul, fait peu de cas de l’appel du chef de l’Etat relatif au vote de l’amendement de la loi électorale.C’est une déclaration empreinte d’arrogance, dénonce le sénateur Desras qui met le chef de l’Etat au défi d’appliquer l’article 12 de l’accord d’El Rancho. Le Grand Corps n’est nullement lié par l’Accord d’El Rancho, insiste le sénateur Desras rappelant que cet accord n’a pas la primauté sur la constitution et les lois haïtiennes. Très critique envers le président Martelly le Sénateur Desras annonce toutefois que le document sera soumis au législateurs lors de la séance en assemblée plénière de ce mardi.Les sénateurs décideront s’ils voteront ou non, a laissé entendre le sénateur Desras faisant valoir que le Sénat avait formulé plusieurs réserves sur l’accord d’El Rancho. Nous ne sommes liés que par l’article stipulant que les élections doivent être réalisées le 26 octobre 2014, martèle le sénateur Desras. S’il avait la capacité de le faire il l’aurait déjà fait, ironise le sénateur Desras pour qui le gouvernement n’a pas respecté les termes de l’accord. Le président du Sénat dénonce les tractations du président Martelly qui refuse de mettre en place le CEP qui devra réaliser les élections avant de solliciter l’amendement de la loi électorale.Rappelant que le CTCEP n’est pas prévu par la constitution, M. Desras se demande pourquoi l’Exécutif a refusé de designer de nouveaux représentants au sein de l’organisme électoral. Le président du Grand Corps exige toutefois que les élections soient réalisées avant la fin de cette année.Si le scrutin n’est pas réalisé cette année nous réclamerons la démission du président Martelly, soutient le sénateur Desras imputant au chef de l’Etat l’entière responsabilité du non respect des échéances électorales. LLM / radio Métropole Haïti

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