Les haïtiens se préparent à marquer le deuxième anniversaire du violent séisme ayant causé le décès de plus de 300 000 personnes.Au cours de ces deux ans les haïtiens résidant non loin de l’épicentre du séisme, Miragoane, Léogane, Grand Goave, Petit Goave, Gressier et Mariani, ont ressenti des répliques qui rappellent le sinistre événement. Les sismologues avaient prédit que les répliques se poursuivraient jusque sur deux ans. Toutefois la majorité des haïtiens ne peuvent toujours pas réagir avec calme lors des secousses.Une résidente de la région métropolitaine interrogée par radio Métropole a admis qu’elle peut courir dans tous les sens si un séisme touchait sa région. Même s’ils ont peur des répliques de nombreux commerçants du centre ville de Port-au-Prince ne sont nullement effrayés par les édifices de plusieurs étages endommagées.Des étalagistes disposent quotidiennement leurs marchandises devant ces immeubles qui donnent l’impression qu’ils peuvent s’affaisser d’un moment à d’autre.Nous sommes conscients du danger mais nous n’avons pas d’autre place pour nourrir notre famille, concède un petit commerçant. De nombreux édifices représentant des dangers pour les automobilistes et les passants avaient été démolis dans le cadre d’un projet financé par la Commission Intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH). Il est évident que le projet ne pourrait démolir les 225 000 maisons effondrées lors de la catastrophe. Deux ans après le séisme le centre ville de Port-au-Prince offre toujours un visage terne.De nombreux commerçants sont revenus mais les terrains vides laissés par les entreprises détruites, comme celui de la Téléco de la rue Pavé, attestent toujours de l’ampleur du drame. LLM / radio Métropole Haïti
Deux ans après le violent séisme les haïtiens sont toujours traumatisés
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