Le système judiciaire est paralysé dans la juridiction de Port-au-Prince en raison des mouvements de grève réalisé séparément par les avocats du Barreau et les parquetiers. Le dossier d’André Michel est la base des ces mouvements de grève des deux protagonistes. D’un coté le barreau et les avocats réclament le renvoi du commissaire du gouvernement Francisco René, accusé d’avoir illégalement arrêté le juriste André Michel. Le bâtonnier, Carlos Hercule, soutient que le comportement du chef du Parquet constitue une entrave à l’exercice de la profession d’avocat. Les avocats exigent également du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) le renvoi du juge instructeur Lamarre Bellizaire qui avait émis un mandat d’amener à l’encontre de maître André Michel. D’un autre coté, le commissaire du gouvernement et le substitut affirment que leur grève vise les autorités législatives.Ils exigent que les sénateurs ramènent M. André Michel qu’ils considèrent comme un fugitif. Ce lundi 28 octobre 2013 le chef du Parquet et les substituts seront présents mais ne traiteront aucun dossier.Une grande première pour le Parquet de Port-au-Prince. Le commissaire René mettra un terme à la grève demain mardi tandis que les avocats poursuivront leur grève illimitée. Dans ce bras de fer entre les avocats et le Parquet de la capitale, les avocats bénéficient de l’appui de l’Association des Magistrats Haïtiens (Anamah).La fin de la grève au Parquet ne changera pas la donne puisque les salles d’audience de toutes les instances resteront vides. LLM / radio Métropole Haïti
Deux mouvements de grève au sein de l’appareil judiciaire
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