Deuxième semaine d’arrêt de travail au palais de justice.

Cela fait pratiquement deux semaines depuis qu’au palais de justice de Port au Prince c’est la paralysie.Partout les tractations se multiplient pour tenter de favoriser un retour à l’harmonie entre l’exécutif et le judiciaire, mais les magistrats grévistes semblent ne pas vouloir lâcher du lest, du moins pour le moment.L’ambiance au palais de justice de Port au Prince s’apparente à celle qui règne dans les marchés publics.Beaucoup de vacarmes,de palabres ici et là et à chaque coin du batiment un tête à tête.Sur la cour comme dans les couloirs du temple de Thémis on parle de tout notamment de la grêve des juges.Pas une affaire entendue puis que les magistrats refusent de sieger ce qui sans doute fait la joie de maitre Michel Donatien l’un des juges mis à la retraite par l’exécutif qui ne veut pas obtempérer à la décision de l’exécutif .Le juge entend résister et réclame purement et simplement le retrait de l’arrêté de nomination des nouveaux venus à la plus haute cour de justice du pays.Mais au palais de justice de Port au-Prince tout le monde n’est pas satisfait de la situation telle qu’elle se présente,entre autres mécontents, des hommes de lois bloqués dans leur fonctionnement.Maitre Fritz Pierre,un habitué des lieux, comme tout avocat militant qui doit vivre de sa torge se plaint des conséquences financières de la grève.Deux semaines de bras de fer entre l’exécutif et le judiciaire qui coûtent à certaines personnes des jours supplémentaires de détention.Et attendant que tout s’arrange entre les deux camps, la grève est une formule privillegiee pas les magistrats pour se faire justice. Méronné J. W.